Avis d'un membre du club Rouletabille (Philippe L.) :
Ce livre est un concentré de Audiard, Frédéric Dard pour
San Antonio et Alphonse Boudard.
Mais certainement pas un concentré du meilleur, bien au
contraire, ce roman est ce qui reste une fois que l'on a enlevé la verve, la
truculence et le plaisir des jeux de mots des auteurs précités.
À savoir, la vulgarité et le constant besoin de
métaphores salaces.
Le commissaire Léon est un misogyne qui ne fréquente que
des prostitués et vit à Montmartre.
L'auteur se croit obligé de nous décrire un Montmartre
peuplé de marginaux tous plus pathétiques les uns que les autres dans leur
déchéance.
L'intrigue est totalement inconsistante et le fait que
l'action se passe dans l'univers décalé de la série "Le prisonnier", n'est pas
une excuse pour écrire n'importe quoi sans se soucier de la
vraisemblance.
Le commissaire recherche une fillette qui pourrait être
l'assassin et qui s'avère être l'auteur elle-même. Cette dernière menace de
tuer le commissaire Léon dans un prochain roman si ce n'est dans celui-ci. Pour
arriver à entraîner le lecteur dans une telle intrigue psychanalytique, il faut
une profondeur d'écriture qui manque totalement à ce
roman.
Bref, ne vous laissez pas abuser par le résumé aguicheur
dont le ramage ne se rapporte pas au plumage.
Note : 6/20
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