Manuel
Vázquez Montalbán et son Pepe Carvalho, détective gourmet promène ses lecteurs dans
les restaurants et bars de Barcelone pour déguster des calamars à la boqueria,
des melindros ou le carajillo. Il n’hésite pas à se mettre au fourneau pour
concocter de bons plats, parfois complexes, et de nous en donner la recette.Également
critique gastronomique, Manuel Vázquez Montalbán a écrit un
livre des recettes de Carvalho.
Andrea
Camilleri quant à lui crée le commissaire
Montalbano gourmet et
râleur. Comme le personnage de Vázquez Montalbán, Montalbano est un discret, un
pur, mais aussi un homme capable de faire de longs
détours pour goûter un mets délicat. La vue d'un frigo vide le pousse vers la
dépression tandis que l'idée d'un déjeuner subtil le rend presque guilleret.« Il
s'arrêta devant le restaurant où il avait déjà déjeuné la fois précédente. Il
s'empiffra d'un sauté de clovisses en chapelure, d'une solide portion de spaghettis
aux clovisses, d'un turbot au four à l'origan et au citron caramélisé. Il
compléta le tout d'un gâteau au chocolat amer avec une sauce à l'orange. À la
fin, il se leva, gagna la cuisine et serra la main avec émotion au cuisinier,
sans mot dire… »
Dans la La commedia des ratés Tonino Benacquista n'a pas oublié les conseils de sa mamma lorsqu'il
donne la recette de la sauce all'arrabbiata, un œil sur le plat et l'autre sur
la jeune personne qui le prépare :
« Les pâtes
brûlantes sont arrivées dans mon assiette. Un délice qui enflamme le palais. Je
me suis toujours méfié des filles qui savaient faire la cuisine. ».
Même référence chez Cesare Battisti qui, lui, a une préférence
pour la sauce au thon avec ses spaghettis.
Dona Leon dont les intrigues se passent à Venise, nous fait
découvrir avec son inspecteur Brunetti, aussi fin
limier que bonne fourchette, un échantillon de la gastronomie vénitienne : Fagottini
aux crevettes ; Crostini aux aubergines ; Spaghetti all’amatriciana ; Lasagne
aux cœurs d’artichaut et proscuitto ; Côtelettes d’agneau al pomodoro…
"Douze ans de séjour en Italie m’ont
appris que l’histoire de la Mafia s’identifie absolument avec l’histoire de la
gastronomie sicilienne », écrit Jacques Kermoal.
Avec humour, il raconte ici dix rendez-vous
décisifs authentiques en les illustrant des menus, bien souvent de véritables
festins, qui y furent servis. Ainsi, du « banquet de Messine, 1860 » au « déjeuner au
palais épiscopal de Palerme, 1948 », du « déjeuner chez Lucky Luciano, Naples,
1962 » au
« repas
d’anniversaire à Montelepre, 1972 », le lecteur retiendra l’anecdote historique
autant que les recettes aux noms prometteurs : « cuissot de chevreuil faisandé à
l’eau-de-vie de prunes d’Agrigente, courge à l’aigre-douce, flan de châtaignes,
cocktail de pâtes froides à la crème, aubergines et tomates à la Caponata,
mérou au four, sorbet à l’orange…»
Le « polar aïoli » pour évoquer des polars ancrés à Marseille et plus généralement dans le sud de la France
Jean-Claude Izzo, en vrai Méditerranéen, donna le ton avec sa trilogie Total Keops, Chourmo et Solea, truffant
ses romans de recettes offrant un savant cocktail de gourmandises
ensoleillées, de nostalgie et de violence.
« Les langues de morue... c'était un
plat délicat. On pouvait les faire au gratin, avec une sauce aux clovisses ou à
la provençale, en papillote ou même cuites au vin blanc avec quelques lamelles
de truffes et de champignons. Mais en beignets, selon elle, c'était ça le
mieux. Babette et moi étions prêts à goûter les autres recettes, tant c'était
délicieux. ».
Charles Aubert dans
chacun de ses romans nous régale de petits plats partagés entre amis,
accompagnés de vins locaux.« Un
parfum puissamment iodé agrémenté de notes d’agrumes et de fenouil s’est dégagé
en volutes chaudes »
du loup en croute de sel, accompagné d’un Costières de Nîmes.
« Vieux Bob et Paddy sont arrivés en
portant les plateaux d’huitres au-dessus de leurs têtes. Paddy avait des
bouteilles de Picpoul qui dépassaient des poches de son treillis…»
Mais aussi...
Noël Ballen et Vanessa Barrot ont crée une série Crimes gourmands 6 titres) qui associe passions pour le polar et pour la gastronomie. Cette série a été adapté en BD
Laure Grenadier est une jeune
rédactrice en chef d’un magazine culinaire. Accompagnée de son photographe, elle se rend à Lyon pour y réaliser un reportage sur les bouchons et sur leurs
tenanciers. À son arrivée, elle apprend que l’un de ses contacts a été retrouvé
assassiné par étouffement dans son établissement. Un second crime perpétré sur
le même mode opératoire la décide à mener son enquête…
Petits meurtres à l'étouffée et Un cadavre en toque ont été adaptés en BD chez les Editions Delcourt.
Historienne de l’alimentation, Michelle
Barrière dans ses polars historique retrace
l’histoire et l’évolution de la cuisine et des manières de table. Un cahier de
recettes d’époque, facilement réalisables, accompagne chaque livre.
Souper mortel aux étuves est le premier tome de série La dynastie Savoisy qui comporte 10 titres.Paris, 6 janvier 1393. Messire Jehan est
retrouvé la gorge tranchée dans des étuves mal famées de la rue Tirechappe.
Constance n'a plus qu'une idée : venger son mari. Elle se fait embaucher comme
cuisinière par Isabelle la Maquerelle, la patronne des étuves. Elle doit
affronter l'irascible Guillaume, cuisinier à la cour du roi, qui arrondit ses
fins de mois au service d'Isabelle. Leurs joutes culinaires deviennent vite
l'attraction majeure du quartier de la Grande Boucherie. Malgré les embûches,
la jeune femme mène l'enquête.
Poursuivons notre périple gastronomique outre-atlantique, en Asie et en Afrique
Les écrivains américains ne
sont pas à la traîne lorsqu’il s’agit de trésors culinaires. Kay Scarpetta, médecin légiste, héroïne principale des romans de Patricia Cornwell, aime
entre deux autopsies, recevoir des invités et leur cuisiner des festins. Même
dans ses repas plus simples en solitaire, tout est décrit en détail.
« Pour le crabe … Un oeuf légèrement
battu, une demi-cuillerée à café de moutarde forte, une ou deux giclées de
sauce Worcestershire, quatre crackers sans sel, réduits en poudre. Épluchez un
oignon, un vidalia si vous en avez gardé de cet été. Un poivron vert, découpé
en morceaux. Une ou deux cuillerées de persil, du sel, du poivre pour donner du
goût... Ensuite, vous mélangez tout ça gentiment, et vous moulez en forme de
petits pâtés, expliqua-t-elle en joignant le geste à la parole. Vous faites
sauter à l'huile à feu moyen jusqu'à ce qu'ils brunissent légèrement. Et puis,
vous pouvez lui préparer une salade ou un peu de coleslaw .»
Suivons
les enquêtes d’Hannah Swensen qui a
ouvert sa pâtisserie, le Cookie Jar.
Son quotidien devient plus passionnant
encore quand son livreur, Ron LaSalle, est retrouvé assassiné juste derrière
son magasin. Le beau-frère d'Hannah, shérif adjoint du comté, fait appel à elle
pour l'aider à trouver le coupable. Très vide Hannah va réaliser qu'elle n'est
pas seulement douée pour les cookies, mais qu'elle est aussi une enquêtrice
hors-pair. Des enquêtes pleines de rebondissements, sucrées mais légères,
surprenantes de bout en bout, avec de vraies recettes à l'intérieur !
Chrystine
Brouillet est une auteure
et chroniqueuse littéraire et gastronomique canadienne. Elle est connue pour sa
série de romans policiers toujours
parsemés de repas, de bons vins et de restaurants, ayant pour
héroïne la policière Maud Graham.
Anthony Bourdain, chef cuisiné est aussi l’auteur de « « la surprise du chef ».
Tommy Pagano a une
passion : la grande cuisine. En attendant de réaliser son rêve de diriger une
grande table à New-York, il est sous-chef au « Liner », un restaurant de poissons.
Mais Tommy a aussi un gros problème : sa famille, surtout son oncle obèse,
Sally « La-Moumoute », qui a une conception bien à lui des liens familiaux
–comme de la gastronomie d’ailleurs … Entre le parrain local un peu
envahissant, le FBI qui cherche un moyen de coincer Sally et ses comparses, un
chef névrosé et héroïnomane et un patron ancien dentiste qui se pique de
cuisine, Tommy a bien du mal à s’y retrouver dans ses recettes !
Dans Soul Kitchen dernier opus qui clôt la trilogie
entamée avec Alcool et La Belle Rouge, Rickey
et G-man, qui ont fait d'Alcool le restaurant le plus prisé de la
Nouvelle-Orléans, s'embarquent dans un projet de restaurant à bord d'un ferry-boat
typique de la Nouvelle-Orléans… Ils sont accompagnés de Milford Goodman, qui a
passé dix ans en prison pour avoir assassiné sa patronne et qui vient d’être
acquitté. Alors que l’ouverture du nouvel établissement approche
à grands pas, Rickey découvre le lien inextricable qui existe entre le passé de
Milford et celui d’un des investisseurs, un homme aux intentions funestes…
Poppy Z. Brite donne corps comme jamais à
l’esprit d’un lieu, la Louisiane, et de ses habitants. Il n’y avait qu’elle –
auteur gothique à succès, habitante de la Nouvelle-Orléans et épouse d’un chef
cuisinier – pour nous offrir une trilogie culinaire aussi succulente.
Du côté de la Louisiane, James Lee Burke fait systématiquement préparer des repas étranges, épicés et bien
graisseux à son héros Dave Robicheaux.
Sue Grafton et son enquêtrice célibataire Kinsey Milhone ne
négligent pas, quant à elles, les cafés où l'on peut se restaurer simplement
mais de façon roborative comme dans N comme nausée :
« Rien de plus réconfortant que des oeufs brouillés le
soir ; d'un jaune moelleux réjouissant, luisants de beurre et piquetés de
poivre moulu. J'eus droit à trois lanières de bacon frit, une montagne de
pommes de terre sautées aux oignons et deux tranches de pain de seigle imbibées
de beurre et dégoulinantes de confiture. Le mélange des saveurs qui me
fondirent dans la bouche faillit me faire roucouler de volupté. »
Tandis que dans le Montana, James Crumley, ami du non moins gastronome Jim Harrison, va opter
pour le steak d'élan bien épais.
Recette
d’amour et de meurtre est le premier tome d’une série d’enquêtes de Tannie
Maria, veuve pétillante qui adore cuisiner.
« 1 homme trapu qui maltraite son épouse,
1 petite épouse bien tendre,
1 dure à cuire de taille moyenne qui en pince
pour l'épouse,
1 fusil de chasse,
1 petite ville du Karoo marinée en secret,
3 bouteilles de brandy Klipdrift,
1 poignée de piments,
1 jardinier inoffensif,
1 new-yorkaise chaude comme la braise,
7 adventistes du septième jour (parés pour la
fin du monde),
1 détective amatrice avec un cœur d'artichaut,
2 policiers pleins de sang-froid,
1 poignée de fausses pistes et de suspects bien
mélangés,
1 pincée d'envie.
Jetez tous les ingrédients dans une grande
casserole et laissez lentement mijoter pendant quelques années en remuant avec
une cuillère en bois.
Vers la fin, ajoutez le piment et le brandy,
puis montez le feu. »
L’inspecteur principal Chen de la brigade des affaires spéciales, concilie politique et cuisine. Nous découvrons à travers ses enquêtes la
gastronomie chinoise et le plaisir de boire un thé vert…«
Une serveuse rondouillarde et courte sur pattes, qui devait avoir dans les
cinquante-cinq ans, lui tendit un menu sale dans un silence maussade. Il
commanda une bière Tsing Tao, deux plats froids – du tofu séché à la sauce
rouge et un œuf de cent ans à la sauce soja – et lui demanda :
–
Vous avez des spécialités ?
–
Tripes, poumon, cœur de porc, etc. Tout cela cuit à la vapeur avec du vin de
riz. Notre chef fait encore son propre vin de riz. C’est une vieille spécialité
de Shanghaï. Vous n’en trouverez nulle part ailleurs.
–
Formidable. Je prendrai ça, dit-il en refermant le menu. Et aussi une tête de
carpe fumée. Une petite. »
PLATS ASSASSİNS
Du poison glissé
subrepticement dans les boissons : du thé dans Thés, cyanure et
sympathie de Patricia Moyes, du champagne dans Dix petits nègres d’Agatha Christie ; mais
aussi dans une quiche La quiche fatale le tome 1 des enquêtes d’Agatha
Raisin, ou le
chocolat auquel nous ne pouvons guère résister : Les yeux en bandoulières de John Dickson Carr ou Le crime est notre affaire d’Agatha Christie. Le poison est une arme du crime courant dans le roman policier.
An de grâce 1556 : François, étudiant en
médecine à Montpellier, n'a qu'une idée en tête : devenir cuisinier. Aux
dissections, il préfère l'étude du safran, de la cardamome, du gingembre, du
macis et autre maniguette sous la houlette de l'apothicaire Laurent Catalan.
Mais une série de morts suspectes sème le trouble dans la ville. Un mystérieux
breuvage distribué par un apothicaire ambulant en est la cause. Laurent
Catalan est accusé de complicité et jeté en prison. François mène l'enquête
jusqu'à Bologne. Parviendra-t-il à sauver Catalan ?
Alors qu’à Tokyo deux cadavres d’hommes empoisonnés par une
substance indécelable embarrassent la police japonaise, en France un commandant
de la brigade criminelle est chargé d’élucider la mort d’un riche Japonais lui
aussi empoisonné par un produit inconnu.
Des deux côtés de la planète, des crimes qui, a
priori, n’ont rien à voir, sauf que… Le commandant Simmeo, passionné
d’art, découvre qu’ils sont liés par les yakuzas. Voilà la Crim’ du 36, quai
des Orfèvres obligée de travailler avec son homologue japonaise, aux méthodes
bien différentes, pour coincer un coupable qui utilise la cuisine moléculaire
pour parvenir à ses fins…
Entre Paris et Tokyo, une sidérante plongée dans
les eaux troubles de la gastronomie et de la science.
Dans
le Rio de Janeiro d'avant-guerre sévit un tueur en série ayant une
particularité : il ne s’attaque qu’aux femmes très grosses. Ainsi disparaissent
une prostituée polonaise, une religieuse incapable de résister à la
gourmandise, l’attachée de l’ambassade d’Allemagne et plusieurs jeunes femmes
de la bonne société carioca. Le commissaire Noronha est
chargé de l’enquête. Esteves, un ex-policier portugais
reconverti dans la pâtisserie, lui prête main-forte.
Entre la miss Marple
d'Agatha Christie et la Mma Ramotswe d'Alexander McCall Smith, Kalpana Swamizathan nous propose de découvrir la charmante miss Lalli, retraitée sexagénaire du service des homicides
de la police de Bombay, dans cette première enquête sur fond de gastronomie
indienne.
Continuons cette
promenade gastronomique et littéraire sur un instant d'intense émotion.
Le
thriller admet bien quelques surprises du chef !
Plaisir en bouche de Béatrice Joyaud est un roman qui, via
la gastronomie, traite de la quête du sens et du dépassement des limites.Considéré
comme un génie de par ses facultés hors normes à distinguer les goûts et sa
déconcertante facilité à cuisiner toutes sortes de plats, Balthazar Chacun devient,
avec son restaurant Arthus (3 étoiles, le summum), le symbole d'une nouvelle
tendance intellectuelle, le Misme, qui prône une forme de dépouillement. Cette « mode », montre vite ses limites et le restaurant de Balthazar perd une
étoile. Cette nouvelle lui avait été annoncée par une lettre anonyme. Cette
lettre, par son contenu, l'aide à réaliser qu'il lui faut abandonner le Misme
pour en prendre le contre-pied. Il ouvre ainsi un nouveau
restaurant totalement baroque, orgiaque, qu'il nomme le Palais des nuits. Le succès est foudroyant. Cette lettre anonyme sera la
première d'une série qui, à chaque fois, l'aidera à repousser les limites de
son champ d'investigation gustatif, jusqu'au drame lorsqu'il ne lui restera plus que l'être humain à cuisiner en sauce.
Thomas Harris est sans
aucun doute fin gourmet. Seul défaut à sa toque : son goût prononcé pour la
chair humaine. Nul n'est parfait et surtout pas l'incontournable Hannibal
Lecter et sa recette de la cervelle humaine.
« Avec précaution, des deux mains, il
souleva la calotte crânienne de Krendler, l'installa sur un plateau et rapporta
le tout à la desserte. L'incision très nette ne saignait pratiquement pas...
Au-dessus de la boîte crânienne tronquée, le dôme de la masse cervicale, d'un
rose grisâtre, émergeait nettement... Avec une admirable dextérité, le docteur
Lecter coucha les tranches raffermies sur une assiette, les saupoudra de farine
assaisonnée puis de miettes d'une brioche à peine sortie du four. Il râpa une truffe
fraîche au-dessus de la sauce, qu'il releva d'un trait de jus de citron. Il
saisit rapidement les tranches, les faisant dorer de chaque côté.
- Ca sent bon ! croassa Krendler.
Après avoir dressé les filets sur des
canapés, il les nappa de sauce et de lamelles de truffe. Sur les assiettes
chaudes, une garniture de persil et de câpres non équeutées, ainsi qu'une fleur
de capucine couchée sur un lit de cresson pour rehausser l'ensemble, vinrent
compléter sa présentation. »
CERISE
SUR LE GÂTEAU
Pour prouver, s'il est encore nécessaire, que la Série noire aime la bonne
chère, il faut enfin se plonger dans le Livre
de cuisine de la Série noire d'Arlette
Lauterbach et Alain Raybaud, rassemblant
cent cinquante extraits de polars et autant de vraies recettes allant du pâté
en croûte de Raymond Chandler à la crème brûlée de Daniel Picouly.
Mais aussi Crèmes et châtiments, recettes délicieuses d'Agatha Christie, écrit en
collaboration avec François Rivière, nous fait voyager avec les personnages de
la grande dame du noir de Torquay à Greenway. L’occasion aussi de découvrir la
cuisine anglaise. On retrouve la steak & kidney pie du déjeuner
à l’auberge d’Hercule Poirot, le lemon cheese cake, le Christmas
pudding bien sûr, ou les scones du tea time chez Miss Marple.
Sur le même
principe, dédié à un autre héros aussi incontournable que très anglais, Alimentaire, mon cher Watson ! Si le célèbre détective ne cuisine guère, il ne
dédaigne pas les bonnes tables et les recettes ne manquent pas dans cet ouvrage
élaboré en collaboration avec la société Sherlock Holmes de France : confitures et scottish biscuits de Mrs
Hudson, omelette et bacon du petit déjeuner au 221B Baker Street, rôti de bœuf
et yorkshire pudding du célèbre club d’échecs Simpson-in-the-Strand...
Camilla Läckberg vous reçoit à sa
table en s’associant avec le chef Christian Hellberg, qui a grandi
comme elle à Fjällbacka, petit port de pêche suédois. La gastronomie et les
traditions suédoises sont mises à l’honneur par l’auteure de Cyanure.
Dans Crimes glacés 5O recettes inspirées des polars scandinaves, cuisinez,
apprenez, frissonnez en compagnie des plus fins limiers nordiques !
Enfin, Jean-François Parot s’associe de son côté à Marion Godfroy, spécialiste du 18ème siècle et passionnée
de gastronomie. A la table de Nicolas Le Floch met la
gastronomie française du siècle à l’honneur, et l’on y retrouve les recettes de
l’emblématique enquêteur ou du moins les recettes qu’il déguste, préparées par
Catherine, puis par Awa, Semacgus ou madame Bourdeau, ou encore
par Marion, la cuisinière de M. de Noblecourt. Ces personnages sont
présentés plus en détails, et les explications sur l’histoire de la cuisine et
les coutumes de l’époque abondent. Par ailleurs, une page est dédiée aux plaisirs de la table sur le site de l’auteur.
BONNES
LECTURES ET BON APPÉTIT !!!!