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mercredi 23 janvier 2019

Dégradation de Benjamin Myers

Au plus profond de l'hiver, dans la lande rugueuse et désolée du nord de l'Angleterre, une jeune fille disparaît. Deux hommes la recherchent : le détective James Brindle, solitaire, taciturne, obsessionnel, et Roddy Mace, ex-journaliste des tabloïds fuyant son passé de débauche à Londres. Ils ne tardent pas à dénicher le suspect idéal : Steven Rutter, terrifiant personnage, plus proche de la bête sauvage que de l'homme, qui vit retiré dans une ferme isolée et rumine de sombres secrets. Mais il n'est pas le seul, et ce qui s'annonçait comme un banal fait divers va bientôt basculer dans l'horreur, à mesure que Brindle et Mace plongent dans les coulisses insoupçonnées de la vie du hameau. 


Avis d'un membre du club Rouletabille (Michel W.) : 

Au plus profond de l'hiver, au nord de l'Angleterre,
une jeune fille disparaît. Un détective et un journaliste la recherchent
Ils ne tardent pas à dénicher le suspect idéal : Steven Rutler, terrifiant personnage, plus proche de la bête sauvage que de l'homme, qui vit retiré dans une ferme isolée et rumine.
Tout est glauque et noir dans ce polar.
Les personnages : le détective James Brindle, solitaire, taciturne, obsessionnel. Roddy Mace, ex-journaliste des tabloïds fuyant son passé de débauche à Londres. 
Le suspect : Steven Rutler qui relève de la pire misère sociale et intellectuelle. 
Les flics locaux et l'aimable Larry Lister, ancienne vedette du petit écran des années 1980.
Le lieu et les paysages : la lande rugueuse et désolée du nord de l'Angleterre.
L'enquête. La perversion est un des facteurs de cette noirceur avec des scènes limites...
L'écriture : l'auteur n'utilise aucune virgule et j'avoue que cela met mal à l'aise.
Je n'en dirai pas plus.
Pour amateurs du genre.


Note : 12/20

Le Miroir des Âmes de Nicolas Feuz

Un attentat sans commanditaire, des meurtres sans mobile apparent, l’auteur est à son affaire, il est procureur du Canton de Neuchâtel. Dans ce polar essoufflant, il fait endosser à son personnage principal la robe d’un magistrat qui pourrait être son double si tout n’était précisément double et trouble dans ce Miroir des âmes : les flics, les filles, les politiques, les juges et jusqu’à ce mystérieux tueur en série que la police a surnommé Le Vénitien parce qu’il coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes. Le style est au couteau, l’efficacité radicale. Implacable et précis, comme un détonateur.


Avis d'un membre du club Rouletabille (Michel W) : 

Neuchâtel en Suisse. Une enquête sur 5 jours.
le premier chapitre  commence sur les chapeaux de roue avec ce tueur sans pitié, le Vénitien liquidant le commissaire qui était sur sa piste.
Puis un attentat à la bombe qui fait voler en éclats la place des Halles.
Le procureur Jemsen, qui se trouvait sur les lieux este blessé, mais vivant.
Il a cependant perdu une bonne part de sa mémoire.
Qui était visé ? Sur quel dossier gênant le procureur enquêtait ? 
Le commissaire Tristan Kramer et l'inspecteur Justin Mollier enquêtent sur l'attentat et sur ce tueur en série, qu'on appelle le Vénitien et qui exécute ses victimes en leur coulant de la silice fondue dans la gorge.
On ne sait rien des motivations du Vénitien qui ne sont pas claires pour qu'on puisse lui donner un réel crédit.
Les histoires personnelles de certains personnages n'apportent rien au récit.
des situations parfois incohérentes pour d'autres personnages, pour l'attentat qui ne remue pas les foules au niveau de la police, et un final qui nous oblige à revenir en arrière.
Les chapitres ne dépassent pas 2 pages. Si on retire les pages blanches, ça fait à peine 200 pages.
Un roman de hall de gare mais pas plus.
Se lit en une soirée. C'est du rapide.

Note : 12/20