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mercredi 23 novembre 2016

L'échange d'Eugenia Almeida

A la sortie d'un bar, une jeune femme menace un inconnu puis retourne son revolver contre elle-même et se suicide, ça ne regarde pas la police, "Tout au plus un épisode confus. Sans danger pour les tiers". Mais Guyot, le journaliste, s'obstine. Il veut comprendre. Il consulte des archives. Il lit les cahiers de la victime. Il cherche. Il ne voit pas les signaux d'alarme. Parfois, il vaut mieux laisser tomber. 
L'importance du passé est surestimée. Si les gens restaient tranquilles, tout irait mieux. Les voix se multiplient. Beaucoup de coups de fil. Entre les mots, du silence. Des menaces avérées. Des crimes. L'atmosphère est opaque, l'air raréfié. La mécanique de la violence est encore bien huilée ; les anciens maîtres du pouvoir policier des années 80 ont du mal à prendre leur retraite et veulent aussi parler de leurs sentiments. 


Avis d'un membre du club Rouletabille (Laurence F.) :

Difficile à lire par son style d'écriture particulièrement haché. Phrase de deux mots, sans verbe, manque de fluidité dans les conversations très directes. Compliqué de suivre sans se fatiguer, dommage, l'intrigue était surement intéressante, dans le milieu journalistique et policier. 
Le lieu est relativement neutre, pas de lien direct avec l'Argentine.

Note : 9/20 

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