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mardi 23 septembre 2014

L'épreuve de l'acide d'Elmer Mendoza

Le détective Edgar Mendieta,alias Zurdo, le Gaucher, songe au suicide. Quarante-trois ans, un boulot de chien, pas de femme, et une très forte tendance à l'autoflagellation. Pour couronner le tout, on le charge d'enquêter sur la mort d'une splendide strip-teaseuse, Mayra, qu'il a connue d'un peu trop près : une bombe aux yeux vairons, la seule à l'avoir traité avec indulgence, presque tendresse. Zurdo est bon pour la tournée des night-clubs, cantinas et autres arrière-cours du Mexique contemporain, au moment ou le gouvernement déclare la guerre aux narcos. Son spleen n'est pas près de s'arranger : outre les trafiquants d'armes, les faux gringos et les danseuses paniquées, Gris, son fidèle lieutenant, est en pleine crise amoureuse, son chef voudrait laisser tomber l'enquête ; lui n'arrive pas à mettre la main sur son psy et pleure son amour perdu. Pendant ce temps, la tequila coule à flots et les cadavres s'empilent. Avec son style inimitable, Mendoza nous plonge dans un Mexique baroque et délirant, où on tutoie la mort à tous les coins de rue, entre deux verres. Un polar impeccable, avec tous les ingrédients du genre, plus une bonne dose d'humour et l'argot lyrique des truands latinos.

Avis d'un membre du club Rouletabille ( Maryse W., Michel W. et Gérard)

Arturo Pérez-Reverte (Le maître d'escrime, Le tableau du maître flamand,...) classe Elmer Mendoza comme un des plus grands nom de la littérature mexicaine contemporaine, "le temps le prouvera" dit-il.
Je pense que ce n'est pas pour demain. Ici, ce n'est qu'une lecture au kilomètre : pas de paragraphes ou si peu, des dialogues mêlés sans aucun repère possible et indifférencié des descriptions... des phrases à deux sous dignes d'un enfant de maternelle, de l'argot... Bref, ce ne sont pas l'argot, l'humour et l'intrigue qui vont relever le niveau. 
On y comprend rien. Aucun plaisir à lire cela. J'ai lâché l'affaire à quarante pages (sept ; sûrement le numéro du chapitre). Vous l'aurez compris, malgré des bonnes critiques commerciales, on n'aime pas du tout.

Note : 5/20

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