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mardi 23 septembre 2014

Deux veuves pour un testament de Donna Leon

Après avoir quitté son petit ami durant des vacances ratées, Anna Maria Giusti rentre chez elle. Lorsqu’elle passe récupérer son courrier chez sa voisine Constanza Altavilla, elle trouve celle-ci étendue sur le sol, sa tête baignant dans une flaque de sang.
    Pour le légiste, cela ne fait aucun doute, la vieille dame a été terrassée par une crise cardiaque et, dans sa chute, sa tête a heurté le radiateur de sa chambre. Dépêché sur les lieux, le commissaire Brunetti ne trouve aucune preuve flagrante infirmant cette hypothèse. Pourtant, il ne peut s’y résoudre. Quelque chose d’autre est arrivé, il le pressent, mais quoi ?
    Pour en avoir le cœur net, Brunetti fouille dans la vie de la signora Altavilla. Sa famille d’abord, la maison de retraite où elle passait ses journées, les femmes battues qu’elle recueillait chez elle… Se dessine au gré de son enquête officieuse une personnalité complexe, riche de secrets. D’ailleurs, chaque témoin lui semble multiple, devenant tour à tour héros ou bandit, victime ou bourreau. Il n’y a pas d’évidences, pas de lignes droites ici, tout y est tortueux comme les ruelles de Venise que Brunetti arpente pour - peut-être - trouver la vérité.


Avis d'un membre du club Rouletabille (Michel W.) :

Vingtième enquête du commissaire Brunetti. On s'essouffle ! Venise perd de son mystère et de l'envie de suivre le parcours de Brunetti. Cette enquête aurait pu se dérouler n'importe où. On est plongé dans le monde silencieux de la vieillesse, du bénévolat, des abus et violences envers les personnes faibles. 
Un administration corrompue pour ficeler le tout. Venise comme ailleurs n'est pas le paradis.
Cette enquête traîne en longueur et on est finalement déçu car on est loin de la qualité des premiers Donna Leon.

Note : 11/20

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