De nos jours en Espagne. La droite dure vient de remporter les élections après douze ans de pouvoir socialiste. Une majorité absolue pour les nostalgiques de Franco, dans un pays à la mémoire courte. Au milieu de ce renversement, une série de meurtre est perpétrée, de Madrid à Barcelone en passant par Valence. Les victimes : un homme politique, un notaire, un médecin, un banquier et une religieuse.
Rien se semble apparemment relier ces crimes ... Sur fond de crise économique, mais aussi de retour à un certain ordre moral, un journaliste radio spécialisé en affaires criminelles, Diego Martin, tente de garder la tête hors de l'eau malgré la purge médiatique. Lorsqu'il s'intéresse au premier meurtre, il ne se doute pas que son enquête va le mener bien plus loins qu'un simple fait divers, au plus près d'un scandale national qui perdure depuis des années, celui dit des "bébés volés" de la dictature franquiste.
Avis d'un membre du club Rouletabille (Michel W.) :
Des nos jours en Espagne. Le pays a basculé du côté de la droite dure. Celle de
Franco. Il s’en suit une purge médiatique à laquelle échappe un journaliste à
chroniqueur radio engagé.
Conscient qu'il sert de "bonne conscience" au parti au
pouvoir, il est néanmoins cantonné à une émission hebdomadaire en soirée dans
laquelle il ne se prive pas de dénoncer les incohérences du pouvoir en matière de
justice. La création de l'ANEV (association nationale des enfants volés) par une
avocate française lui apparaît comme une bombe sur laquelle il compte bien s'appuyer
pour faire monter l'audience de son programme.
L'auteur nous offre un roman noir
d'actualité et bien documenté. À partir des années 40, sous Franco, 300000 bébés
auraient été enlevés à leurs parents au seul prétexte que ceux-ci s'étaient opposés au
régime ou alors étaient trop à gauche. Un roman très noir dans lequel d’anciennes
personnalités qui ont participé à ce trafic sont assassinées par une jolie blonde
intelligente, la première dès le soir du résultat des élections. Se lit très vite d’autant plus
que l’on n’est pas submergé pas le nombre de personnages.
Note : 14/20
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