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mercredi 16 septembre 2015

Apnée de Joakim Zander

Damas, Syrie, 1980. Une voiture piégée explose, tuant la femme qui venait d'y monter. L'espion américain visé par l'attaque assiste au drame du haut d'un balcon. Il tient dans ses bras sa petite fille qu'il va être contraint d'abandonner. Toute sa vie durant, il éprouvera une terrible culpabilité dont il tentera désespérément de se défaire en se lançant à corps perdu dans des missions au Liban, en Afghanistan et en Irak. 
Et en nageant sans relâche. Trente ans plus tard, Mahmoud Shammosh, un doctorant de l'université d'Uppsala s'intéressant aux conflits armés et aux droits de l'homme, se voit confronté à des données sensibles qui, aux dires de son informateur, pourraient bien déclencher un scandale international. En quelques heures, la situation s'envenime : le sang commence à couler, marquant le début d'une traque haletante à travers l'Europe, à laquelle Klara Walldéen, employée au Parlement européen à Bruxelles et ex-compagne de Mahmoud, prendra une grande part. 
Peu à peu, le passé resurgit, l'histoire s'écrit, les révélations se multiplient. De Damas à Stockholm, de l'Irak aux Etats-Unis, de 1980 à 2013, les frontières s'étiolent, les heures s'étirent, les fils du récit convergent jusqu'à la terrible vérité. Dans un style nerveux et sensible, Joakim Zander orchestre son récit avec virtuosité et dessine les contours d'un monde rongé de l'intérieur par le mensonge et la culpabilité. 
Retenez votre souffle, le grand roman d'espionnage est de retour...



Avis d'un membre du club Rouletabille (Michel W.) :

Ni un polar, ni un thriller. Un roman d'espionnage pur et dur. Pour des adeptes du genre. J'ai lu consciencieusement la première moitié : vraiment ennuyeux, voire peu compréhensible car on ne sait pas où l'on va. Tout ça pour ça !
La deuxième moitié en diagonale n'y a rien changé. Le sang coule, avocats, chantages, terrorisme, espionnage... on ne sait plus qui fait quoi ni pourquoi.
On ne peut pas dire que ce soit mal écrit ni mal traduit. Ce n'est simplement pas ma tasse de thé. La note n'engage que moi.

Note 6/20



Avis d'un membre du club Rouletabille ( Louis B.) :


"Le grand roman d'espionnage est de retour" nous dit la "4ème de couv".......Ambler, Le Carré, Deighton et autres Davidsen peuvent dormir tranquille....Pourtant Zander sait raconter une histoire, qu'il s'agisse de celle d'un professionnel de l'espionnage ou de celles d'inconnus pris dans les méandres des services secrets....Oui mais les héros (ou anti-héros) doivent être relativement crédibles pour que l'on apprécie leur parcours.

Là ce n'est pas tellement l'histoire qui est complexe mais le comportement des personnages. L'espion ? il a passé sa carrière à se lamenter sur l'abandon de sa fille  (qui ne le connait pas) 20 ans plut tôt!!!

Mais pourquoi n'a-t-il pas quitté le service ? Mystère, d'autant plus que son propre service a cherché à l'éliminer!!!! Pourquoi ? Pour protéger un grand secret...qui n'en est pas un....Si l'on ajoute une meurtre dont les motifs restent particulièrement obscurs et une assistante parlementaire qui se transforme soudain en superwoman, ça fait beaucoup.

Je vous passe la recherche du "terrible secret" (différent du "grand secret" précédemment cité) qui n'est secret que pour ceux qui ne lisent pas la presse....

Zander doit pouvoir mieux faire.


Note : 10/20

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