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mardi 5 mai 2020

Sur le toit de l'enfer d'Ilaria Tuti

" Les tueurs voient l'enfer que nous avons sous nos pieds, tandis que nous, nous ne voyons que les fleurs... "
Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, la langue acérée et le cœur tendre, est appelée sur les lieux d'un crime pour le moins singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages... et ses vêtements ensanglantés.
Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s'en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois. Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut...


Avis d'un membre du club Rouletabille (Valérie L.) :

 
Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia est appelé sur les lieux d'un crime singulier : un homme a été retrouvé mort, nu, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages... et ses vêtements ensanglantés.
Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s'en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois. Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut...

Premier roman d’Ilaria Tuti et première enquête de la commissaire Térésa Battaglia.
L’intrigue se passe dans la région du Frioul en Italie, dans un village proche de la frontière autrichienne, région natale de l’auteur. Les descriptions de cette région sauvage montagneuse et boisée, à la fois belle et inquiétante, donnent une atmosphère particulière à ce roman, d’autant que nous sommes en hiver.
L’auteur alterne entre des chapitres qui nous plongent dans l’enquête et la poursuite d’un assassin déroutant, qui semble insaisissable, et des chapitres qui nous transportent en 1978 du côté autrichien dans un lieu étrange et pour le moins inquiétant appelé l’Ecole.
Le personnage de Térésa Battaglia, la 60aine, bourrue mais pleine d’empathie et d’humanité est magnifique et très attachante. Elle forme avec son adjoint, l’arrogant inspecteur Massimo Marini, qui vient d’arriver dans la brigade et dont c’est la première affaire, un duo improbable, plutôt mal assorti.
« Sur le toit de l’enfer » est un thriller implacable et captivant. C’est un coup de cœur.

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