Le titre fait référence à une
plante grimpante particulièrement invasive, le kudzu, sorte de vigne à
croissance rapide qui envahi tout, étouffe les plantes et recouvre le paysage
de ses lianes (comme sur la couverture). À la fois personnage à part entière de ce roman très sombre,
mais aussi métaphore de la culpabilité qui ronge les personnages hantés par le
passé.
Tout d’abord Colburn qui revient sur les traces de son enfance à Red Bluff dans l’état du Mississippi, ville qui se meurt envahi petit à petit par le kudzu. En même temps que lui arrive une famille de marginaux, vagabonds sans nom, qui s’installe en périphérie de la ville dans la forêt de kudzu. Leur arrivée va bouleverser la fausse tranquillité de Red Bluff et faire ressurgir les fantômes du passé.
Dans cette atmosphère
inquiétante et étouffante, des enfants disparaissent dans cette forêt qui avale
tout. Puis c’est au tour de Célia avec laquelle Colburn a entamé une relation...
Avis d'un membre du club Rouletabille (Valérie L.) :
Michael Farris Smith nous livre avec Balckwood un roman noir oppressant à la limite du fantastique qui agrippe et retient le lecteur.
Une curiosité à découvrir !
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