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mardi 28 avril 2020

Blanche ou la triple contrainte de l’enfer d’Hervé Jubert

Paris, 1870. L'armée prussienne encercle la ville. Les Parisiens sont prisonniers et l'hiver s'annonce terrible. Blanche, dix-sept ans, est prise au piège comme les autres. Heureusement, son oncle Gaston, commissaire à la Sûreté, est là pour la protéger. Mais une enquête difficile le préoccupe... En effet, un cadavre est retrouvé dans les jardins du Palais-Royal, trépané, un tatouage occulte sur le bras gauche. Blanche, passionnée par les méthodes d'investigation, se met en tête d'aider Gaston, et sa route croise bientôt celle d'un deuxième tatoué, assassiné lui aussi. Dans une ville guettée par la famine, la jeune fille plonge au cœur d'un palpitant mystère et d'une terrible vengeance, aux frontières de la magie noire.

Avis d'un membre du Club Rouletabille (Valérie L.) :



 1er tome d’une trilogie. Béa me l'avait recommandé et nous en avons parlé au dernier Rouletabille

L’auteur nous entraîne en 1870, alors que les Prussiens assiègent Paris. Blanche Paichain, 17 ans, qui devait fuir la capitale pour la province avec ses parents se retrouve séparée de sa famille lors d’une bousculade sur le quai de la gare et ne peux prendre le train. Seule, elle rejoint son oncle Gaston resté à Paris, qui est commissaire de police. Celui-ci examine le cadavre d’un individu portant un étrange tatouage. Peu de temps après d’autres victimes sont retrouvées avec ce même tatouage. Blanche, intrépide, qui rêve d’être enquêtrice, se lance à la poursuite de l’assassin au nez et à la barbe de son oncle.

C’est un très bon roman policier pour la jeunesse à partir de 14 ans, qui nous plonge dans les années 1870 en plein cœur de la guerre franco-prussienne et de la commune. On y croise Nadar et Sarah Bernhardt.  L’auteur y ajoute une note de fantastique qui convient tout à fait à cette époque qui s'intéresse aux  sciences occultes.

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