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mercredi 23 janvier 2019

Le Miroir des Âmes de Nicolas Feuz

Un attentat sans commanditaire, des meurtres sans mobile apparent, l’auteur est à son affaire, il est procureur du Canton de Neuchâtel. Dans ce polar essoufflant, il fait endosser à son personnage principal la robe d’un magistrat qui pourrait être son double si tout n’était précisément double et trouble dans ce Miroir des âmes : les flics, les filles, les politiques, les juges et jusqu’à ce mystérieux tueur en série que la police a surnommé Le Vénitien parce qu’il coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes. Le style est au couteau, l’efficacité radicale. Implacable et précis, comme un détonateur.


Avis d'un membre du club Rouletabille (Michel W) : 

Neuchâtel en Suisse. Une enquête sur 5 jours.
le premier chapitre  commence sur les chapeaux de roue avec ce tueur sans pitié, le Vénitien liquidant le commissaire qui était sur sa piste.
Puis un attentat à la bombe qui fait voler en éclats la place des Halles.
Le procureur Jemsen, qui se trouvait sur les lieux este blessé, mais vivant.
Il a cependant perdu une bonne part de sa mémoire.
Qui était visé ? Sur quel dossier gênant le procureur enquêtait ? 
Le commissaire Tristan Kramer et l'inspecteur Justin Mollier enquêtent sur l'attentat et sur ce tueur en série, qu'on appelle le Vénitien et qui exécute ses victimes en leur coulant de la silice fondue dans la gorge.
On ne sait rien des motivations du Vénitien qui ne sont pas claires pour qu'on puisse lui donner un réel crédit.
Les histoires personnelles de certains personnages n'apportent rien au récit.
des situations parfois incohérentes pour d'autres personnages, pour l'attentat qui ne remue pas les foules au niveau de la police, et un final qui nous oblige à revenir en arrière.
Les chapitres ne dépassent pas 2 pages. Si on retire les pages blanches, ça fait à peine 200 pages.
Un roman de hall de gare mais pas plus.
Se lit en une soirée. C'est du rapide.

Note : 12/20


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